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LETTER TO MEMBER STATES

Torino, 24/4/2020

Al Ministro degli Esteri

Luigi di Maio

Signor  Ministro,

Mi permetto di inviarLe con urgenza questa mia opera (all.1), la quale tratta di un tema attualmente in discussione per il 28 aprile dinanzi alla Commissione Industria, Ricerca ed Energia del  Parlamento Europeo (la nuova  regolamentazione dell’Istituto Europeo d’innovazione e Tecnologia di Budapest) , relativamente al quale mi permetto di trovare poco appropriato il calendario dell’iter approvativo  quale emerge dal sito del Parlamento (cfr. l’ordine del giorno https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_IT.html). Le ragioni della mia critica sono esposte nel libro allegato sub 1.

In sintesi, trovo prematuro approvare l’agenda e le modifiche al regolamento specifico dell’EIT (su cui le Istituzioni avevano già tanti dubbi) nel bel mezzo della crisi del Coronavirus (e senza sapere come  questa andrà a finire), e, per giunta, stralciando una parte del budget pluriennale 2021-2027, che, secondo la Presidentessa von der Leyen, dovrebbe essere tutto dedicato al  cosiddetto “Piano Marshall”.

Ciò detto, non credo  spetti, in linea di principio, al Governo intromettersi nell’ iter di  lavori così avanzati del Parlamento Europeo, sicché mi sono già rivolto al Presidente Sassoli e al Commissario Gentiloni,  tuttavia penso che  la situazione attuale sia così straordinaria, che qualunque cittadino abbia il diritto e il dovere di sostenere la tesi contenuta nel libro, secondo cui si dovrebbe porre finalmente fine alla dispersione delle attività dedicate alla tecnologia in Europa, mettendo insieme l’ ESA, l’EIT e  l’AED,  per creare un DARPA, un MITI, un Commissariat au Plan o un’ IRI europea,  capace di riunire le scarse forze esistenti nel nostro Continente quanto a intelligenza strategica, finanza, tecnologie innovative, capacità di management e di ricerca, per  condurre finalmente una concorrenza efficace alle grandi potenze (ammesso che la si voglia fare). Tra l’altro, proprio uno studio diffuso recentemente dallo stesso Parlamento Europeo (allegato 2), rivela che fin dal 2013 la Cina ha superato l’Europa quanto a investimenti in Ricerca e Sviluppo. Come pensiamo di superare questo gap sempre crescente? Quindi, a rigore, domani l’EIT potrebbe non esserci neppure più, essendo sostituito da qualcosa di più solido e di più efficace.

Vorrei anche sfatare un mito, quello secondo cui l’Italia non avrebbe nulla da guadagnare dal potenziamento delle alte tecnologie, perché non avrebbe aziende qualificate, come l’Airbus o la SAP. Vorrei ricordare, a questo proposito, che l’Italia, oltre ad avere, come noto, una tradizione eccezionale (anche se purtroppo stroncata sul nascere) nel settore informatico, dispone attualmente di due centri fondamentali dell’industria spaziale europea, l’Avio di Colleferro, che fabbrica il lanciatore Vega e il booster dell’Ariane, e l’Alenia Thales di Torino, che fabbrica lo Space Rider, il Veicolo di Rientro Spaziale lanciato con il Vega.

Credo comunque che il Governo italiano sia perfettamente intitolato, nell’ambito delle discussioni in corso sulle misure per uscire dalla crisi, a chiedere una totale rivisitazione di tutti gli aspetti del bilancio europeo, per approntare, nell’ambito del bilancio pluriennale 2021-2027, una revisione totale delle politiche economiche europee, mirante a rovesciare l’attuale situazione di decadenza del nostro Continente, e dell’Italia in particolare. Un rovesciamento che non sarà certamente conseguito con mezze misure volte esclusivamente a ripristinare lo status quo.

L’Associazione Culturale Diàlexis e il sottoscritto sono comunque a completa disposizione Sua e del Governo per approfondire questi temi.

RingraziandoLa per l’attenzione,

Voglia gradire la nostra più alta considerazione

Per l’ Associazione Culturale Diàlexis,

Il Presidente,

Riccardo Lala

Asssociazione Culturale Diálexis Via Bernardino Galliari 32, 10125 Torino  TO (Italy) ++39 011.6690004    +39 335. 7761536   www.alpinasrl.com  

Turin, 25/4/2020

Au Président de la République Française,

Emmanuel Macron

Une proposition pour la Conférence pour l’avenir de l’Europe : une Agence Européenne pour les Technologies.

Monsieur le Président,

nous sommes en train de vous envoyer par courrier exprès l’ouvrage « European Technology Agency , a Sovereign Digital Ecosystem »  que Associazione Culturale Diàlexis vient de publier. Comme, à cause du lockdown, le livre existe seulement en format numérique, et en Italie c’est une fête nationale, si quelque votre collaborateur nous indique un numéro d’e.mail, nos vous enverrons immédiatement une copie numérique.

Cet ouvrage a l’ambition d’aborder, dans un moment si difficile pour l’Europe, la question de la lutte pour la souveraineté technologique. Un objectif que vous avez porté justement à l’attention de toutes les instances, nationales et internationales, mais qui risque à tout moment d’être caché par des thèmes qui s’imposent de temps en temps à l’opinion publique: le terrorisme, les immigrés, la crise économique, les populismes, les guerres commerciales,  le Coronavirus.

A’ l’heure actuelle, le risque majeur est que, une fois résolue la question du sauvetage des économies européennes des conséquences du lockdown, le nouveau budget pluriannuel soit dédié au consolidement de ce qui déjà existe, tandis que, si nous voulons résoudre la question de la souveraineté, il faut nous donner, avant qu’une véritable guerre parmi les grandes puissances et les géants du web débute sur  notre territoire, ce qui encore n’existe pas: une culture stratégique européenne, un web européen, un cloud européen, une intelligence européenne. La crise du Coronavirus devrait constituer un levier qui nous permette di dépasser les dogmes du XXe siècle qui ont paralysé la refonte numérique de l’Europe.

Ce risque est confirmé par le fait que, tandis que les sommets de l’Union et des Etats membres sont occupés è discuter du SURE, du MES, du Recovery Plan, des Eurobonds et des Coronabonds, le Parlement Européen continue à travailler tranquillement de la réorganisation et du refinancement (pur les prochains sept ans) de l’ EIT, un institut minuscule qui devrait s’occuper de technologie en Europe, mais qui, jusqu’à présent, n’a abouti a rien (voir l’Ordre du Jour de la séance du Comité   Industrie, Recherche et Energie du Parlement Européen du 28 Avril, https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_FR.html).

Le problème est que, au cours du prochain septennat du budget Européen 2021-2027, on devrait, au contraire, créer tout ce qui n’existe pas, avec les mèmes critères d’urgence avec lesquels on avait abordé la question de la préparation industrielle militaire lors des deux guerres mondiales et on est en train de récupérer une mobilisation sanitaire lors de la crise du Coronavirus. Afin que cela soit possible, il faut que d’abord il y ait un seul cerveau qui photographie l’état de l’art, qui prévoit les évolutions, qui invente des solutions, qui attribue des tâches, qui assure le suivi, comme c’était en France le cas du Commissariat Général du Plan aux temps de Jean Monnet, le MITI au Japon après la guerre, le DARPA en Amérique et aujourd’hui le Comité pour l’ Union du Civil et du Militaire en Chine..

A’ l’heure actuelle, ce cerveau européen n’existe pas, et l’EIT c’est seulement une parodie de ce qu’une véritable Agence Européenne des Technologies devrait être. Les initiatives partent (si elles partent) des grandes entreprises (s’il y en a), des associations professionnelles, des Ministères, de la Commission, de l’ESA, d’Arianespace, mais sans aucune coordination, ni parmi les secteurs, ni parmi les pays. Surtout, personne ne songe à contraster les privilèges des GAFAs. Au contraire, on les utilise souvent comme des « conseillers du prince ».

L’idée que notre livre propose, et qui devrait représenter le centre de la discussion, soit pour le budget 2021-2027, soit de la Conférence sur l’Avenir de l’ Europe, est celle de créer un tel cerveau, l’Agence Européenne de la Technologie, avec le rôle qui l’ESA a dans le secteur de l’espace, mais élargie à toutes nouvelles technologies : étudier, débattre, proposer, organiser, contrôler, gérer tout ce qui bouge (et surtout ce qui ne bouge pas) en Europe dans le secteur des nouvelles technologiques : réflexion culturelle et futurologique ; recherche de base et appliquée ; formation et compétences ; dual use ; géopolitique et diplomatie ; cryptomonnaies et finance numérique ; web economy et big data ; cyber threat intelligence et cyberguerre ; 4.0, 5.0, 5 G, 6G ; ordinateurs quantiques et fusées hypersoniques ;avions de 6e génération ;  véhicules et armements autonomes, étique et droit des technologies). Aujourd’hui, il n’existe en Europe aucune personne, ni aucune institution, qui soient familières avec l’ensemble de ces disciplines.

Au contraire, Made in China 2025 a défini même quelles seront les entreprises chinoises dominantes sur les différents marchés mondiaux dans les prochaines cinq ans ; M. Trump proclame que l’Amérique doit rester (ou redevenir) la première en tout e M. Kurzweil, le Directeur Technique de Google, a même écrit bien de livres pour expliquer comment et par quelles étapes il va atteindre, dans quelques décennies, le dépassement de l’homme par la machine et ensuite l’indépendance du logiciel des ordinateurs (la « Singularité »).Il est évident que, pour l’agence que nous proposons, le travail ne manquerait pas pour tous les prochains ans.

J’espère que le livre que nous vous proposons puisse constituer une contribution valable pour les discussions au sommet qui ne devraient pas cesser dans les prochains mois sur les thèmes abordés ci-dessus, et tout d’abord à propos des démarches en cours pour la refonde de l’EIT. Nous sommes en train d’élaborer un autre livre, parallèle, sur la nécessité que l’Europe, en abordant sa renaissance numérique, développe un Humanisme Numérique, qui soit l’actualisation de sa civilisation millénaire . Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des évolutions de ce nouvel effort.

En vous remerciant d’abord pour votre attention,

Veuillez agréer, M. le Président, l’expression de ma plus haute considération,

Pour Associazione Culturale Diàlexis,

Le Président

Riccardo Lala

Asssociazione Culturale Diálexis Via Bernardino Galliari 32, 10125 Torino  TO (Italy) ++39 011.6690004 
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Turin, 24/4/2020

Betr.: “Neuer Marshallplan und Technologie” : Sitzung 28 April des EP um EIT

Herr Minister,

Wir wünschen Sie hierbei über die Sitzung , diejenige schon für April 28 bei dem Ausschuß “Industrie, Forschung und Energie” des Europäischen Parlaments,um das  Europäische Innovations- und Technologieinstitut  und die damit verbundene Strategische Innovationsagenda 2021–2027: Förderung des Innovationstalents und der Innovationskapazität programmiert ist aumerksam machen (sehen Sie  die  Tagesordnung des Ausschusses https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_DE.html ).

Wir betrachten das betreffende Vorhaben als unlogisch und gefährlich. In der Tat, ist, nach der Koronavirus-Krise, alles verändert, in Europa und überall in der Welt; infolgedessen, müssen alle vorherige Politiken durchgedacht werden.

In der  gleichzeitig mit der Koronawirus Pandemie erschienenen Nationalen Industriestrategie 2030,Strategische Leitlinien für eine deutsche und europäische Industriepolitik, schrieben Sie, unter anderem:

“………Weltweit erfolgreiche Internetunternehmen der Plattformökonomie entstehen derzeit noch fast ausschließlich in den USA und in China. Nicht hingegen in Deutschland und den meisten Ländern der EU. Eine Änderung dieses Zustands ist bislang nicht in Sicht. Hier besteht Handlungsbedarf.…..Jedenfalls durch die vorgehende US-Administration wurde diese Entwicklung umfassend begleitet und unterstützt..………..Ein industriepolitisch besonders erfolgreiches Land ist die Volksrepublik China, die 2015 die Agenda „Made in China 2025“ beschlossen hat. Durch aktive Industriepolitik sollen dort Schlüsseltechnologien in zehn Sektoren gestärkt werden. Dazu gehören u. a. die Informationstechnik, High-End-Robotics, Luft-und Raumfahrt, Maritime Industrie, Elektromobilität, Transport und Eisenbahn, Biopharmazeutika, Medizintechnik. 2017 kündigte China an, im Bereich der Künstlichen Intelligenz bis 2030 zum weltweiten Spitzenreiter werden zu wollen. Der chinesische Staatskonzern CMG beschloss im Juli 2018, einen 15 Milliarden US-Dollar umfassenden Technologiefonds zu gründen (China New Era Technology Fund). …….”

Im Licht Ihrer oben erwähnten Betrachtugen, fragen wir uns, welches Sinn eine neue Regelung  für Technologie in Europa (wie diejenige des EITs) machen kann, die noch vor der Entstehung der Koronavirus-Krise ausgedacht wurde, und die in diesem Augenbick diskutiert wird, wenn man noch nicht weißt, wie Dinge am Ende gehen werden, und  welche Strategie Europa für die nächsten 7 Jahre wählen wird.

Zweitens, sollte sich die Konferenz für die Zukunft Europas nach dem technologischen Übergang, und nicht nach dem Status Quo, richten. Wie Sie feststellt haben, waren die bisherigen technologischen Tätigkeiten in Europa offenbar schon vor der Krise nicht zufriedenstellend. Die Rückständigkeit Europas gegenüber Amerika und China (Web Economy, Big Data, Kryptowährungen)  is ständig gewachsen, und wächst noch jetzt. Wie das europäische Parlament selbst festgestellt hat, hat China Europa seit 2013, für was die Investitionen in R&D anbelangt,  überwunden (sieh Anhang1). Was will Europa dagegen tun?

Sogar wenn die Politik dazu nicht zustimmen wollte, wird die wirtschaftliche Lage Europas am Ende der Krise so viel  geändert sein, daß die vorigen Prioritäten automatisch umgewältzt werden, wo die Fähigkeit neue, bedeutsame, Ertragsquellen für Bürger (nicht nur rechnungstechnischer Art) zu erschliessen, eine vorrangige Rolle spielen wird. Die neuen Technologien haben genau diesen Charakter:

-erstens, weil sie heute in Europa nicht bestehen;

-zweitens, weil heute die OTTs aus Europa so viele Ressourcen auspumpen, dass die Nationalen Steuerkapazitäten seit vielen Jahren schwer gemindert wurden.

Die bisherigen Praxen der europäischen Wirtschaft, wobei die neuen Entwicklungen in den Gebieten der Verteidigung, des Raum- und Luftfahrts, des Digitalen, der Biologie, der Transporten, der Umwelt, der Kommunikation, der Organisation, zu zersplittert waren, um eine kritische Masse gegenüber unsere Wettbewerber darzustellen,  müssen durchaus übergedacht und überwunden werden. Ein einziges europäisches Programm muß die Zentralbank, die Europäische Investitionsbank, die Kommission, den Rat, die Staaten, die Laender, die Unternehmen und die Städte einbinden,  um uns zu erlauben, gleichzeitig DARPA und “China 2050” zu widerstehen. Mit all diesem in Sicht, haben wir jetzt das Buch “The European Technology Agency, with a proposal of Associazione Culturale Diàlexis for the Conference on the Future of Europe” (Anhang 2) herausgegeben, das wir hoffen, den europäischen Gesetzgebern von Hilfe sein kann, wenigstens mit dem analytischen Vorschlag, der als Beilage des Buches erscheint. Wir senden das Buch auch den dazu zuständigen Kommissaren und Euroabgeordneten, in der Hoffnung, daß jemand zeitgemäß handelt.

Wir hoffen auch, daß diese Tätigkeit den Anfang einer kulturellen Bewegug darstellen können, diejenige  die heutige Haltung der europäischen Eliten verändern wird. Sie sollen nicht mehr die “planlosen Eliten” bleiben, die schon vor 30 Jahren Glotz, Hirsch und Süßmuth stigmatisiert hatten.

Wir bleiben jedenfalls zu Ihrer Verfügung, diese Themen zu vertiefen, mit dem Zweck einer erfolgreichen Lösung der vielen und dringlichen Fragen, die heute vor Europa stehen.

Ich danke Ihnen im vorab für Ihre Aufmerksamkeit, und verbleibe,

Für Associazione Culturale Diàlexis,

Der Vorsitzende

Riccardo Lala

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INCALZARE LE AUTORITA’ NEOELETTE: RISPOSTA A LUCIO LEVI

 

Dopo un’estenuante (e mai finita) campagna elettorale, oggi in Europa il tema del giorno per i media resta purtroppo quello dei rapporti di forza fra i partiti – fra i grandi gruppi europei a Strasburgo e a Bruxelles, fra Lega e 5 stelle a Roma, fra CDU e SPD in Germania, fra conservatori e Brexit Party in Inghilterra, fra gollisti e macroniani in Francia-. Invece, delle cose che veramente contano, come le discussioni al G20 sul digitale, degli sviluppi sempre più catastrofici delle guerre commerciali di Trump, e degli aspetti irrazionali della teoria economica che sta alla base dei cosiddetti “vincoli europei”, e, infine, delle concrete operazioni finanziarie, industriali e/o commerciali che riguardano i nostri territori, quasi non si parla.

 

Perciò, molto opportuno mi pare il commento di Lucio Levi nel suo articolo, “I partiti europeisti prevalgono nelle elezioni europee”, che invita a una visione d’insieme della situazione post-elettorale, che si elevi a un livello più alto, e che riguarda proprio la necessità di un pacchetto d’interventi in relazione alla nuova legislatura del Parlamento Europeo. E, aggiungerei io, di quella della Regione Piemonte.

L’Europa è una  buona quarta nella competizione internazionale

1.Basta con un “approccio ordinario” (vale a dire novecentesco)

 

Giustamente quindi scrive  Levi: “Il fatto è che i partiti tradizionali hanno adottato provvedimenti ordinari, mentre la rivoluzione scientifica della produzione materiale, la crisi economica e ambientale e le crescenti tensioni internazionali, dovute al ritorno del protezionismo e della corsa agli armamenti, richiedono misure straordinarie”.

 

Questo è certamente il punto: i partiti tradizionali, nati, chi nel 18°, chi nel 19°, chi nel 20° secolo, non comprendono (o fanno finta di non comprendere) il 21°, e quindi continuano ad adottare provvedimenti non solo “ordinari”, bensì semplicemente vecchi di almeno 100 anni, i quali, appunto per questo, non solo non risolvono i problemi o addirittura li aggravano, ma si prestano anche a nascondere le inquietanti realtà dei nostri giorni:

 

I liberali erano nati per difendere l’aristocrazia dai sovrani illuminati (la Fronda,la “Glorious Revolution”), ma avevano già avuto difficoltà a difendere la borghesia contro lo statalismo giacobino, e, poi , la libertà tout court contro la tirannide dalla maggioranza sotto le democrazie. Oggi, non sono in grado neanche d’immaginare come fare a sgominare la società del controllo totale. Le leggi sulla “privacy” sono infatti pannicelli caldi.

 

I nazionalisti erano nati per affermare il Terzo Stato contro lo stato patrimoniale”(Sieyès dei monarchi); hanno fatto difficoltà a difendere “il popolo” contro gl’imperi, e “le nazioni” contro l’occupazione straniera. Oggi, non riescono a comprendere che l’indipendenza della “patria” va difesa contro l’unico apparato informatico-militare che ha pretese mondiali. Il “sovranismo” degli Stati Membri è una carnevalata, smascherata dall’ adesione al “Movement” di Bannon.

 

I socialisti erano nati per affermare le esigenze dell’organizzazione sociale contro quelli dell’atomismo asociale (Saint-Simon, Owen, Fourier).  Avevano già difficoltà a riconciliarsi, tanto con lo spirito ottocentesco della libertà, quanto con la necessità, emersa nel Novecento, delle “vie nazionali al socialismo”. Oggi non capiscono lo sfuggente “socialismo con caratteristiche cinesi”, che è il vero modello di successo del XXI secolo. Negano addirittura che in fondo la sfida ideologica è stata vinta dal socialismo, con lo Stato cinese che impone l’agenda dello sviluppo economico mondiale e con le altre Grandi Potenze con l’ARPA americana, le grandi holding russe e i fondi sovrani arabi ed anche europei, che seguono a ruota.

 

Si potrebbe continuare così con democristiani, comunisti, neofascisti e verdi, ma non è questa la sede più appropriata.

Huawei vittima del protezionismo

2.Il “ritorno del protezionismo”

Unico barlume di attenzione per l’attualità, l’appello di Di Maio a “trattare con Trump sui dazi” automobilistici, anche se, significativamente, il ministro non ha detto, né come, né perchè. Appello seguito, seppur tardivamente, dall’ incontro fra le Autorità piemontesi e il responsabile dell’EMEA (area Europa, Medio Oriente e Africa) del gruppo FCA -accettando con ciò però implicitamente che, mentre, per Francia (e forse America), le trattative si svolgono al vertice, per noi hanno luogo al “piano di servizio”-

 

Questo vuoto si comprende benissimo in considerazione di tre fatti fondamentali: (a) l’Italia non ha (più?) propri costruttori nazionali, e anche  ben pochi componentisti indipendenti, tant’ è vero che il Governo si disinteressa sostanzialmente delle sorti del Gruppo FCA, che è essenzialmente americano (66% del fatturato realizzato negli Stati Uniti);(b)ben poche fra le automobili fabbricate in Italia sono esportate negli Stati Uniti, dove Chrysler aveva già le proprie fabbriche; il grosso delle automobili, ma soprattutto dei componenti esportati dall’ Italia, viene esportato nella UE, dove il problema dei dazi non si pone; (c)l’Italia non ha più competenza giuridica in materia di dazi doganali, che fanno parte della politica commerciale comune dell’ Unione Europea. Quindi, la crisi dell’industria italiana, e soprattutto dell’ industria “veicolistica” del Piemonte (-22%!) passa innanzitutto attraverso la riduzione dei mercato tedesco e, indirettamente, cinese (visto che la maggior parte delle auto delle case tedesche viene venduta, e per lo più anche fabbricata, in Cina).

Per ciò che riguarda l’ Italia in generale, si tratta solo di una mancata crescita, tuttavia grave perché,almeno a partire dal 2010, l’unico fattore economico che sia cresciuto per il nostro Paese è stato l’export (secondo SACE +6,4% fino al 2017), mentre tutti gli altri contributori del PIL, ovvero consumi, investimenti pubblici e privati, hanno registrato un netto segno meno. Perciò, tradotto in numeri, l’impatto della guerra commerciale sull’export italiano nel 2020 sarebbe dello 0,6% in meno; dell’1,1% in calo per le vendite verso gli Usa e di -1% per quelle verso la Germania.E pensare che l’Italia non è stata colpita direttamente, perché i dazi attualmente in vigore hanno rilevanza solo marginale per il nostro Paese, ma le imprese USA che fanno produzione all’estero (come la FCA) vengono colpite direttamente e indirettamente dai dazi di ritorsione (oltre che dalle controsanzioni russe, dalle sanzioni iraniane e dalla crisi provocata deliberatamente in Turchia).

 

Un altro aspetto da non sottovalutare è che già dal 2015 si era ridotto il tasso di crescita delle esportazioni, reali mentre ha continuato ad aumentare il tasso di crescita degli scambi digitali. Con la conseguenza che si è creata una divaricazione tra economie basate sui prodotti digitali e produttori di mezzi reali: la perdita è stata pesante per i Paesi europei che hanno proprie industrie digitali (cfr. punto 4 infra).

Infine, l’ Italia è nella lista dei Paesi che hanno un surlpus commerciale con gli USA e che quindi, secondo la “dottrina Trump”, dovrebbero essere direttamente penalizzati.

Nonostante tutto quanto sopra, gli sforzi dell’Ue per frenare il declino economico in questi anni sono stati rivolti invece a politiche interne dei Paesi (parametri di Maastricht) piuttosto che al valore complessivo di PIL che possiamo esprimere (fra cui l’industria digitale)(cfr. Cassese)

Il dibattito sullo “sforamento del 3% del rapporto fra debito e PIL sta portando taluni (come Cassese), a chiedersi la ragion d’essere e la sensatezza delle politiche europee di bilancio all’insegna della “stabilizzazione”. Perché mai l’economia dovrebbe essere “stabile”? Ammettiamolo pure che questo possa essere utile dal punto di vista dei ceti e delle nazioni più avvantaggiate, ma, tradizionalmente, per gli svantaggiati, l’optimum sarebbe che l’economia subisse profondi stravolgimenti, sperando così di risalire la china nella quale si è precipitati.

Quindi, “negoziare con Trump”, o meglio, affrontare il nodo dei rapporti con l’America, è la vera questione prioritaria della politica europea. Invece, attualmente le discussioni con gli USA si fanno alla spicciolata e alla chetichella, sperando di non “svegliare il can che dorme”.

 

I comandi delle Forze Armate americane sono come le province romane

3.Le “crescenti tensioni internazionali”.

Sembra  assurdo che gli Europei si preoccupino tanto della “stabilità”, che in pratica significa ingessare una situazione di subordinazione come quella attuale, in cui il nostro Continente  non ha accesso alle risorse-chiave, come una moneta di riserva e il controllo del Web. Come sembra assurdo ripetere fino alla nausea che siamo un Continente ricchissimo, mentre la realtà è che siamo in costante decadenza, non controlliamo le risorse essenziali e fra qualche anno non esisteremo praticamente più.

Intanto, non si capisce perché la BCE debba essere priva della possibilità di fare una sua politica monetaria come fanno la FED e la Bank of China. Come conseguenza, oggi l’iniziativa per l’aumento o la diminuzione dei tassi o per la svalutazione o la rivalutazione dell’Euro la prendono in pratica la FED e la Bank of China. Tra l’altro, l’assurda teoria che la BCE non deve poter svalutare l’Euro è contraddetta dal fatto che l’Euro si è svalutato pesantemente (30% circa) nei confronti dello Yuan. Quindi, l’Euro non deve svalutarsi rispetto al dollaro, ma, se si svaluta verso lo Yuan, tutti sono ben felici (salvo poi stracciarsi i capelli perché i Cinesi corrono a comprare le nostre aziende). Se la svalutazione dell’Euro (che c’è già stata) non è poi quella grande jattura, perché mai si dovrebbe imporre l’equilibrio di bilancio? Solo perché, se ciascuno potesse fare i bilanci come gli pare, qualcuno potrebbe “fare il furbo”, indebitandosi “a spese degli altri”? Ma neanche questo è totalmente vero, perché chi si indebita troppo subisce comunque lo “spread”.

E, anche ammettendo che l’attuale ingessata disciplina europea di bilancio abbia un senso, è comunque l’orientamento di politica economica sottostante al “fiscal compact” ad essere insensato. Quest’orientamento parte dall’idea che l’allocazione delle risorse  fra i vari Paesi sia un dato immutabile, e che l’unico intervento dei governi possa consistere nell’ottimizzare l’output con delle politiche monetarie o con degli efficientamenti. Invece, tutta la storia economica è lì per dimostrare il contrario. La struttura economica degli Stati Uniti è stata modificata più volte con azioni di forza da parte del Governo Federale:-con la guerra d’indipendenza, per appropriarsi dei territori indiani e mantenere la schiavitù, vietata invece in  Inghilterra;-con l’acquisto della Luisiana da Napoleone per 10.000 dollari;-con la conquista armata di metà del Messico;-con la Tennessee Valley Authority;-con le spese di guerra che hanno raddoppiato il PIL americano fra il 1941 e il 1945;-con il Piano Marshall; -con la NASA e l’ARPA, che, con la scusa del “duale”, hanno letteralmente inventato tutte le industrie di alta tecnologia; ultimamente, -con i dazi di Trump, che stanno dirottando tutte le filiere produttive mondiali. Non parliamo poi di ciò che ha fatto e sta facendo la Cina, prima con le nazionalizzazioni e poi, le privatizzazioni, le Zone Economiche Speciali, la Nuova Via della Seta…

Noi Europei, nel frattempo, non solo non stiamo facendo assolutamente nulla (anche se ne avremmo il massimo bisogno), non solo di politica industriale, ma, in generale, di politica economica, ma addirittura ci vietiamo di fare qualunque cosa in questi campi(programmazione, campioni nazionali, imprese pubbliche, svalutazioni competitive, “keynesismo militare”….). Quanto poi all’Italia, i dati (anche della disoccupazione e dell’emigrazione) ci stanno riportando praticamente al 1911, quando Giovanni Pascoli , nel “Discorso di Barga” aveva parlato della “Grande Proletaria”, costretta alle guerre espansionistiche per ovviare alla disoccupazione e all’emigrazione. E in questa situazione non dovremmo cercare di alterare questa struttura dell’economia reale, imitando almeno in parte quanto già fatto dall’ America e dalla Cina?

L’aspetto più grottesco di questa situazione è che, secondo la teoria alla base dei “vincoli di bilancio” assunta come un dogma dalla Commissione, la “disoccupazione strutturale” dell’Italia dovrebbe aggirarsi intorno al 10% (quindi, restare quella che è), e l’unico modo per ridurla (per esempio al 4%, come in Germania), sarebbe costituito da una sorta di “spending review”. Ma allora, il “diritto al lavoro”, sancito fin dal 1920 dalla Carta del Carnaro di Fiume e ribadita dalla Carta Europea dei Diritti dei Lavoratori di Torino del 1961 deve rimanere, dopo un secolo, una vuota promessa?

Ma perché mai ci dovrebbe essere una disoccupazione strutturale? Come se non mancassero attività socialmente utili (e anzi indispensabili per l’economia), che in realtà non si fanno, come per esempio un’ intelligence politica ed economica europea, gli studi sociali ed economici a lungo termine, la programmazione economica, le imprese di alta tecnologia, l’educazione permanente, la protezione del territorio, la promozione internazionale del turismo…Ammettiamo pure (ma bisognerebbe ancora dimostrarlo) che certe (moltissime) attività non si possano fare oggi in Europa  a condizioni di mercato- (i “fallimenti del mercato”) ebbene,  si possono comunque effettuare con l’intervento pubblico (per esempio, con l’EFSI o la Cassa Depositi e Prestiti), creando nuove imprese pubbliche, oppure, con il volontariato, con il servizio civile o con la militarizzazione di certe attività, come la ricerca o le comunicazioni…-

Dirò di più: senza quelle nuove attività, che costituirebbero  per l’Europa dei veri e propri nuovi segmenti di offerta, non vi è alcuna possibilità di creare nuovi posti di lavoro “veri”, cioè posti di lavoro che generino nuovi flussi positivi di profitti e di reddito ed elevino il livello sociale e culturale degli Europei rispetto alla media mondiale. Quindi, non spendiamo soldi in assistenzialismo, bensì spendiamoli per organizzare, possibilmente a costi minimi, tutte quelle attività. D’altronde, a che cosa dovrebbero servire i fondi strutturali, la BEI, l’EFSI e i fondi sovrani degli stati Membri e delle autorità locali?

L’Europa non dovrebbe vietare agli Stati membri di fare tutte quelle cose, bensì farle essa stessa, o almeno imporre agli Stati membri di farle, premiando chi le fa e penalizzando chi non le fa (i “vincoli europei invertiti”).

Di converso, non si comprende come il reddito minimo o la flat tax possano ovviare alla mancanza di imprese nazionali nei settori di punta. Nell’ attuale situazione, anziché all’ “espansione dell’0 economia”, esse porteranno solo alla sopravvivenza per qualche mese di imprese decotte e al fallimento delle poche che ancora stanno in piedi.

Tutti i mari del mondo sono testimoni di confronti fra le marine

4.La “corsa agli armamenti”

 

L’unica spiegazione di questa paralisi delle politiche economiche europee è che, in una situazione, come dicono i Cinesi, di “guerra senza limiti”, una vera politica economica fa parte di un’onnicomprensiva politica estera e di difesa comune, che è interdetta agli Europei dalla situazione internazionale.

 

Ancora la scorsa settimana,  è stato pubblicato su “la Repubblica” un articolo di Luca Caracciolo, con cui il noto giornalista insisteva su un tema sviluppato ampiamente nell’ultimo numero di Limes, secondo cui l’Europa dovrebbe compiere una scelta drastica fra gli Stati Uniti e la Cina (gli unici Stati che secondo l’articolista possano fare oggi una politica internazionale). Ora, per quanto ciò possa sembrare fantascientifico, la scelta attuale della maggioranza degli Stati Membri, e, in seguito (9 maggio) a quella, anche della Commissione uscente, è stata quella di aderire alla Via della Seta. Se togliessimo, dalla Politica Estera e di Difesa dell’Unione Europea, questa che potremmo chiamare  “politica dei due forni” fra USA e Cina, non ci resterebbe più nessuna politica estera e di difesa. Tanto varrebbe che, nei rapporti internazionali, ci facessimo rappresentare dal Segretario Generale della NATO. Ma c’è di più. Seppur eliminando, in tal modo, la Politica Estera e di Difesa dell’Unione Europea, anche la politica estera e di difesa degli Stati Membri consiste attualmente in un barcamenarsi fra gli Stati Uniti, la Russia, la Cina, Israele e i Paesi Arabi. Anche qui, se si eliminasse la possibilità di questi giochi, tanto varrebbe eliminare i Ministri degli Esteri e della Difesa. Però, a quel punto, non resterebbe che brigare per essere annessi tutti dagli Stati Uniti. Essendo noi 500 milioni, e loro solo 300, conteremmo certamente di più di adesso.

 

Quindi, il nodo gordiano della politica estera e di difesa resta l’autonomia dagli Stati Uniti o almeno il ribaltamento delle posizioni di forza, un nodo che, per altro, né i “sovranisti”, né gli “Europeisti” sembrano voler risolvere.

 

Neppure il voto a maggioranza sulle questioni di politica estera non scioglierebbe questo nodo, perché la politica estera e di difesa non è fatta in nessun Paese dal Parlamento, bensì, ovunque, dal Capo dello Stato o del Governo attraverso la diplomazia, le Forze Armate e soprattutto i servizi segreti. Un giorno, viene arrestata in Canada la figlia del presidente di Huawei, un altro,  viene revocata dall’ Ecuador la protezione diplomatica ad Assange, un terzo, un convoglio americano attraversa il Mar della Cina, il quarto, l’ India bombarda il Pakistan, il quinto  c’è una manifestazione a Hong-Kong contro l’estradizione nei “quartieri” confinanti del “PRD”, il sesto si svela il passato di Angela Merkel nella STASI, il settimo Trump revoca i dazi contro il Messico, ecc…Tutto questo viene coordinato minuto per minuto direttamente da Trump, Xi Jinping, Putin e Modi. Né in America, né in Cina, né in India, si vota su alcuno di questi argomenti (né, materialmente, si potrà mai farlo, perché sono cose che accadono nell’ immediato e lontano dal potere legislativo).

L’Europa non avrebbe quindi bisogno di una nuova procedura di voto sulla politica estera e di difesa, bensì di un Alto Rappresentante che fosse veramente il Comandante in Capo di tutte quelle attività militari “non tradizionali” che oggi le Grandi Potenze stanno facendo e che gli Stati membri della invece UE non stanno facendo. Ma per poter fare questo, egli (ella) dovrebbe essere in grado d’incarnare idealmente gl’interessi vitali dell’Europa, così come il maggiore Petrov incarnava, quella notte del 1983, gl’interessi reali dei popoli dell’URSS (anche contro il PCUS e il Soviet Supremo). Non basterebbe, per questo, che fosse eletto: occorrerebbe che vi fossero a monte una cultura strategica e un ethos militare comuni.

 

Consideriamo ora anche quanto scritto sempre nell’editoriale del numero 4/2019 di Limes:”Nella riunione segreta del 3 aprile 1949 con i ministri degli Esteri dei paesi che il giorno dopo avrebbero firmato il Patto Atlantico, discettando della bomba Truman avrebbe lasciato cadere un caveat sulla necessità di doverla eventualmente usare contro i nostri alleati dell’ Europa occidentale quando fossero occupati.”Anche questo, è mai stato votato? Per quanto riguarda l’Italia, il Generale Mini ha dichiarato in un’intervista che, in una manovra NATO a cui aveva partecipato , si era simulato appunto  il bombardamento atomico, da parte della NATO, di Udine occupata dal Patto di Varsavia, un bombardamento che avrebbe provocato deliberatamente 300.000 morti. Gli Europei accettano ancora questi principi? E, se no, sono disposti a fare a meno dell’ombrello americano? Sono disposti a costruirsene uno totalmente europeo, e contro chi lo userebbero, visto che noi e i Russi siamo strettamente interconnessi, per esempio nel Baltico e lungo il Mar Nero?

Ma, soprattutto, alcune domande a monte: ha senso per l’Europa una politica estera che si basi sulla minaccia reciproca, con i nostri vicini più prossimi, di un auto-annientamento sulla falsariga dei kamikaze di al Qaida  e dell’ ISIS moltiplicato per centinaia di migliaia di vite? Non esistono alternative culturali, politiche e anche militari-tecnologiche totalmente alternative?

E, infine, quale alto ufficiale europeo potrebbe assumersi simili responsabilità?

 

L’Africa resta arretrata, ma si sta avvicinando all’ Europa

5.Ripensare “la politica per lo sviluppo dell’ Africa”

Parliamo poi anche dell’ Africa. Scrive Levi:” l’UE dovrebbe promuovere un piano di sviluppo con l’Unione africana che miri a gestire la migrazione nel lungo periodo attraverso investimenti per progetti infrastrutturali”. In realtà ,questo piano esiste, ed è già stato attuato, da ben 50 anni, precisamente per ”aiutare gli Africani a casa loro”, come si dice oggi, tant’è vero che il PIL dell’Africa sta crescendo del 3,7%, mentre quello dell’ UE cresce appena del 2,4%.

Gli accordi di Yaoundé, di Lomé e di Cotonou trattano, fin dal 1963:

-delle migrazioni (art. 13)” each ACP or EU State shall accept the return of and readmit any of its nationals who are illegally present on the territory of a EU or ACP State , at that State’s request and without further formalities. The Agreement also includes a provision establishing non-discriminatory treatment of legally employed workers from ACP countries in EU Member States or of workers from the EU in ACP countries”.

-dell’assistenza finanziaria:The overall amount of EU financial assistance for the first five years of the Agreement (2003-2008) is €13 500 million. An additional €2 500 million from previous European Development Funds (EDF) is available, bringing the total to €16 000 million. Loans worth €1 700 million from the European Investment Bank are also available. Under the European Development Fund, €10 000 million in grants is earmarked for supporting long term development. The Investment Facility aims to help businesses in ACP countries by supporting sound private companies, privatisation, providing long term finance and risk capital, and strengthening local banks and capital markets. It will receive €2 200 million to be managed by the European Investment Bank, with €1 300 million for regional cooperation. It has been agreed that the ACP will define the regions eligible for support”.

I fatti dimostrano che il risultato dichiarato è stato raggiunto, perchè l’economia africana ha oramai prospettive migliori di quella europea. Anzi, il fatto stesso che gli Africani riescano ad emigrare dimostra che il denaro circola in Africa, visto che ogni emigrazione, specie se clandestina, costa qualche migliaio di Euro.

Già nel 1981, avevo scritto a Lussemburgo un libro su questo argomento (“Les procédures de la coopération financière et techniques dans le cadre del II Convention de Lomé”). Avevo anche  “ girato come una trottola”, da Algeri a Tunisi, da Niamey a Abidjan, da  Lomé a Lagos, da Douala a Johannesburg, da Mbabane a Nairobi, a visitare mattatoi, magazzini, concerie, fabbriche di pelletterie, banche di sviluppo, ministeri, società di consulenza, organizzazioni internazionali,  parlamenti, per costruire laggiù delle “industries adaptées” favorevoli allo sviluppo. Perché allora continuiamo a  comportarci come se per cinquant’anni non si fosse fatto nulla? E, di converso, è poi un risultato così positivo il fatto che il PIL dell’Africa cresca molto più di quello italiano? Non saremmo ora noi a dover essere aiutati? Ricordo a questo proposito che la Cassa per il Mezzogiorno (Svimez) e i Fondi Strutturali Europei erano nati proprio per aiutare le regioni svantaggiate dell’Italia e, rispettivamente, dell’Europa, ma non sembra che abbiamo ottenuto grandi risultati, se si guarda, per esempio, alla Grecia o all’ILVA. Oggi, comunque, non funzionano più, almeno per ciò che riguarda l’Italia.

Infine, la politica per l’Africa la si sta studiando insieme alla Cina, la quale, non solo la sta attuando in modo ben più energico di noi, ma ha anche una cultura manageriale più consona alle enormi problematiche dei Paesi in via di Sviluppo.

“Odissea nello spazio” resta la migliore metafora del XXI secolo

6.La “rivoluzione scientifica della produzione materiale”              

Nel corso delle riunioni del G20 in Giappone, si è parlato parecchio, appunto, di nuova economia, sotto due importanti punti di vista. Da un lato, si è manifestato un certo consenso sul fatto che occorrano accordi internazionali per  tassare in modo corretto il commercio digitale transfrontaliero, che oggi sfugge a una tassazione secondo il principio generale del diritto fiscale internazionale, quello dell’imposizione nel Paese dove il reddito è prodotto; dall’ altro, si è preso posizione a favore delle direttive OSCE per un’Intelligenza Digitale sostenibile.

Mentre non si può che plaudire al fatto che si stia affermando un consenso circa la necessità di accordi internazionali in materia, resta da dire i documenti delle organizzazioni internazionali non sono altro che stinte descrizioni delle prassi attuali, senz’alcuna capacità (né intenzione) d’incidere seriamente, né sull’utilizzo dei dati come strumento di dominio delle grandi potenze sul resto del mondo, né sulla macchinizzazione delle società, con la conseguente perdita dei valori umanistici e l’instaurazione di una tirannide degli algoritmi.

Questo fatto conferma l’egemonia, nelle attività legislative internazionali, delle lobby tecnocratiche, che concepiscono la cooperazione internazionale come un ulteriore canale per l’affermazione di un tipo di uomo privo di volontà, perfetto schiavo delle grandi organizzazioni digitali (siano esse pubbliche o private).

Invece, se l’Europa vuole tenere fede alla propria “immagine di marca” di roccaforte delle libertà e della cultura, deve costruire, in ambo i settori, una cultura radicalmente diversa, fondata sulla prevalenza dell’umano, e farla divenire la sua arma di battaglia nei consessi internazionali (come quello, appunto, di Tsukuba). Anzi, questa battaglia dovrebbe divenire, dal mio punto di vista, la ragion d’essere stessa di uno Stato europeo, che su di essa e per essa dovrebbe essere modellato. Non più sulle logiche di una società prevalentemente agricola, come lo sono stati tutti gli Stati attualmente esistenti, specie in Europa, bensì su una società post-moderna dematerializzata e integrata a livello mondiale.

Per ottenere questo risultato, è fuori luogo scervellarsi per definire in astratto un’identità europea distinta, da un lato da quella delle singole Nazioni, religioni e regioni dell’Europa, e, dall’ altra, da quella dell’Occidente, e, in particolare, dell’America. L’identità europea è quella già ben definita da ben 2500 anni da Ippocrate e da Erodoto, come quella degli “autonomoi”, contrapposti all’ impero universale del Re di Persia, e ridefinita da Machiavelli come “qualche regno e infinite repubbliche”, così come anche quelle della Cina e dell’ India sono quelle definite dalle rispettive filosofie del 1° millennio a.C.. Oggi, quei “qualche regno e infinite repubbliche” dove vivono gli “autonomoi” non devono inventarsi nulla di nuovo: devono semplicemente continuare la lotta che fu di Leonida contro Serse, solo che, questa volta, non è la guerra contro un esercito in carne ed ossa, bensì quella contro l’”esercito” dei logaritmi, che vuole ridurre i nostri regni e le nostre repubbliche a un unico impero digitale.

La battaglia per la libertà e la sopravvivenza passa per l'”ecologia della mente”

  1. La “Green Economy”

Nel fare ciò, per quanto l’economia verde sia una cosa utile e necessaria (l’”ecologia profonda”), c’è qualcosa di ancor più urgente per la nostra economia e per la nostra società (l’”ecologia della mente”), qualcosa che tutti gli altri hanno, tranne noi: un’industria del web (simile alla Google, alla Facebook e all’Amazon  americane, alla Baidu e all’ Alibaba cinesi, alla Yandex e alla VKontakte russe). Tutta l’economia, dalla borsa alle comunicazioni, dalla cultura all’ entertainment, dal commercio ai trasporti, dal turismo all’ immobiliare, sono oggi governati da Internet, che sta compiendo una mutazione antropologica dell’Umanità e allo stesso tempo sposta ingenti masse di denaro in tutto il mondo. Non solo, ma su Internet si giocano la nostra libertà e la nostra identità. Perché la BEI, l’ EFSI e i fondi sovrani degli Stati membri hanno investito così poco su Internet, e, quando l’hanno fatto, l’hanno fatto su progetti non trasparenti e minimalistici come Qwant? Qwant ha ottenuto , fra l’ EFSI, la Cassa Depositi e Prestiti francese e il Gruppo Springer, 35 milioni di Euro per creare il web europeo. Qualcuno ne ha poi più sentito parlare?

Ciò detto, l’Europa può e deve partecipare alla “rivoluzione verde” in corso nel mondo. Tuttavia, anche qui c’è qualcosa di strano nel comportamento, non solo delle autorità, ma anche delle imprese, in relazione ai nuovi settori tecnologici. Prendiamo per esempio l’auto elettrica. Sta partendo in questi giorni per la Cina da Beinasco un carico di 400 container contenente, impacchettata, una linea completamente automatizzata per costruire in Cina un SUV elettrico, costruita dalla CPM, una controllata della tedesca Duerr. A parte il fatto che la notizia apparsa sulla Repubblica sia stata forse esagerata (si tratterebbe solo di una linea di verniciatura), il  giornalista di Repubblica ha posto, al Presidente dell’ Unione Industriale di Torino, Gallina, la domanda, del tutto pertinente “Perché è così utopistico pensare che quella fabbrica potesse essere realizzata qui in Piemonte?” In effetti, trattandosi di una fabbrica automatizzata, la questione decisiva non è certamente il costo del lavoro. Eppure, il Presidente non ha saputo dare una risposta, limitandosi a dire che bisogna cercare di attrarre gl’investitori. Ma perché, come si è fatto con Qwant, non si possono spendere 35 milioni di Euro dell’EFSI, della Cassa Depositi e Presiti e di un investitore privato per creare ex novo in Piemonte una fabbrica di auto elettriche, anziché chiudere l’esistente  Blue Car di Bairo?

Alla fine, a dispetto delle retoriche mercatistiche, la quantità di trasferimenti finanziari pubblici che di fatto si sviluppano fra Europa, America e Paesi in Via di Sviluppo, fra Bruxelles, Stati Membri e Regioni, è così impressionante, che è impossibile capire chi ne sia avvantaggiato e chi ne sia svantaggiato: contributi NATO, acquisto di aerei americani, trasferimento all’ estero di imprese, aiuti allo sviluppo, contributi all’ Unione, fondi strutturali non spesi, fondi BEI non utilizzati per mancanza di progetti. Prima di accapigliarsi circa la destinazione dei vari fondi, sarebbe necessario fare come minimo un po’ di trasparenza dei reali flussi, e di come questi impattino sul PIL dei vari territori;. La “glasnost” di Gorbaciv che precedette la “Perestrojka” dell’ impero sovietico.

Non smettere d’interrogare la società

  1. Richiedere i “provvedimenti straordinari” accennati da Levi alle nuove Autorità (europee e locali)

Le istituzioni europee (ma anche locali) potranno essere prese sul serio (indipendentemente se le loro maggioranze saranno “europeiste” o “sovraniste”), solo se esse affronteranno, e subito, i nodi gordiani elencati in questo post. I movimenti europeistici dovrebbero incalzare fin da subito i nuovi parlamentari, i gruppi politici europei, le nuove Istituzioni e le nuove autorità, comunque e ovunque elette, perché, non dico risolvano questi problemi, ma almeno avviino un dialogo sugli stessi senza lasciare sempre tutto nel vago, di modo che a ogni nuova legislatura non dobbiamo porci le stesse domande, solo con una situazione ulteriormente deteriorata.

In occasione delle precedenti elezioni europee (2014), l’Associazione Culturale Diàlexis aveva pubblicato presso Alpina tre opere volte a sollecitare decisioni in queste materie:

-“Corpus Iuris Technologici”, dedicato alla nuova legislazione europea sul web, inviata alla Presidentessa Boldrini e al presidente Rodotà;

– “Restarting EU Economy”, una lettera aperta al Presidente Juncker perché indirizzasse l’ FSI verso le nuove tecnologie;

-100 tesi sull’ Europa (inviate a tutti gli Europarlamentari) con cui si valutavano criticamente i programmi dei partiti europei per le elezioni del 2014.

Nel Salone del Libro di Torino abbiamo presentato 4 libri dedicati a quattro filoni di approfondimento  (i “Cantieri d’ Europa”: riforma istituzionale; tecnologia; lingue; rapporti con la Cina). Contiamo di proseguire questo lavoro al salone “Più libri, più liberi” di Roma. Come è già successo con il Salone di Torino, invitiamo tutti a contribuire a questo sforzo collettivo.

Soprattutto, invitiamo tutti ad avviare un dialogo con i nuovi eletti, che stanno affrontando il non facile compito di fronteggiare i nodi ormai inestricabili di cui abbiamo parlato nei punti precedenti, con l’obiettivo di raggiungere almeno nuovi livelli di consapevolezza, per esempio sulla tematica della sovranità e sulle competenze tecnico-giuridiche-economiche necessarie per inserirsi nello sviluppo dell’ Asia.

* * * * *

Si allegano i principi sull’ intelligenza artificiale che il G20 in Giappone ha fatto suoi prendendo semplicemente a prestito quelli dell’ OCSE, i quali, a loro volta, assomigliano molto a quelli dell’ Unione Europea.

ALLEGATO

Torino centro della cultura tecno-umanistica?

G20 AI PRINCIPLES

 

The G20 supports the Principles for responsible stewardship of Trustworthy AI in Section 1 and takes note of the Recommendations in Section 2.

 

Section 1: Principles for responsible stewardship of trustworthy AI

 

1.1. Inclusive growth, sustainable development and well-being Stakeholders should proactively engage in responsible stewardship of trustworthy AI in pursuit of beneficial outcomes for people and the planet, such as augmenting human capabilities and enhancing creativity, advancing inclusion of underrepresented populations, reducing economic, social, gender and other inequalities, and protecting natural environments, thus invigorating inclusive growth, sustainable development and well-being.

 

1.2. Human-centered values and fairness a) AI actors should respect the rule of law, human rights and democratic values, throughout the AI system lifecycle. These include freedom, dignity and autonomy, privacy and data protection, non-discrimination and equality, diversity, fairness, social justice, and internationally recognized labor rights. b) To this end, AI actors should implement mechanisms and safeguards, such as capacity for human determination, that are appropriate to the context and consistent with the state of art.

 

1.3. Transparency and explainability AI Actors should commit to transparency and responsible disclosure regarding AI systems. To this end, they should provide meaningful information, appropriate to the context, and consistent with the state of art: i. to foster a general understanding of AI systems; ii. to make stakeholders aware of their interactions with AI systems, including in the workplace; iii. to enable those affected by an AI system to understand the outcome; and, iv. to enable those adversely affected by an AI system to challenge its outcome based on plain and easy-to-understand information on the factors, and the logic that served as the basis for the prediction, recommendation or decision.

 

1.4. Robustness, security and safety a) AI systems should be robust, secure and safe throughout their entire lifecycle so that, in                                                    2 This Annex draws from the OECD principles and recommendations.

12

 

conditions of normal use, foreseeable use or misuse, or other adverse conditions, they function appropriately and do not pose unreasonable safety risk. b) To this end, AI actors should ensure traceability, including in relation to datasets, processes and decisions made during the AI system lifecycle, to enable analysis of the AI system’s outcomes and responses to inquiry, appropriate to the context and consistent with the state of art. c) AI actors should, based on their roles, the context, and their ability to act, apply a systematic risk management approach to each phase of the AI system lifecycle on a continuous basis to address risks related to AI systems, including privacy, digital security, safety and bias.

 

1.5. Accountability AI actors should be accountable for the proper functioning of AI systems and for the respect of the above principles, based on their roles, the context, and consistent with the state of art.  

13

 

Section 2: National policies and international co-operation for trustworthy AI

 

2.1. Investing in AI research and development a) Governments should consider long-term public investment, and encourage private investment, in research and development, including inter-disciplinary efforts, to spur innovation in trustworthy AI that focus on challenging technical issues and on AI-related social, legal and ethical implications and policy issues. b) Governments should also consider public investment and encourage private investment in open datasets that are representative and respect privacy and data protection to support an environment for AI research and development that is free of inappropriate bias and to improve interoperability and use of standards.

 

2.2. Fostering a digital ecosystem for AI Governments should foster the development of, and access to, a digital ecosystem for trustworthy AI. Such an ecosystem includes in particular digital technologies and infrastructure, and mechanisms for sharing AI knowledge, as appropriate. In this regard, governments should consider promoting mechanisms, such as data trusts, to support the safe, fair, legal and ethical sharing of data.

 

2.3 Shaping an enabling policy environment for AI a) Governments should promote a policy environment that supports an agile transition from the research and development stage to the deployment and operation stage for trustworthy AI systems. To this effect, they should consider using experimentation to provide a controlled environment in which AI systems can be tested, and scaled-up, as appropriate. b) Governments should review and adapt, as appropriate, their policy and regulatory frameworks and assessment mechanisms as they apply to AI systems to encourage innovation and competition for trustworthy AI.

 

2.4. Building human capacity and preparing for labor market transformation a) Governments should work closely with stakeholders to prepare for the transformation of the world of work and of society. They should empower people to effectively use and interact with AI systems across the breadth of applications, including by equipping them with the necessary skills. b) Governments should take steps, including through social dialogue, to ensure a fair transition for workers as AI is deployed, such as through training programs along the working life, support for those affected by displacement, and access to new opportunities in the labor market.

14

 

  1. c) Governments should also work closely with stakeholders to promote the responsible use of AI at work, to enhance the safety of workers and the quality of jobs, to foster entrepreneurship and productivity, and aim to ensure that the benefits from AI are broadly and fairly shared.

 

2.5. International co-operation for trustworthy AI a) Governments, including developing countries and with stakeholders, should actively cooperate to advance these principles and to progress on responsible stewardship of trustworthy AI. b) Governments should work together in the OECD and other global and regional fora to foster the sharing of AI knowledge, as appropriate. They should encourage international, cross sectoral and open multi-stakeholder initiatives to garner long-term expertise on AI. c) Governments should promote the development of multi-stakeholder, consensus-driven global technical standards for interoperable and trustworthy AI. d) Governments should also encourage the development, and their own use, of internationally comparable metrics to measure AI research, development and deployment, and gather the evidence base to assess progress in the implementation of these principles.

G20 AI PRINCIPLES

 

The G20 supports the Principles for responsible stewardship of Trustworthy AI in Section 1 and takes note of the Recommendations in Section 2.

 

Section 1: Principles for responsible stewardship of trustworthy AI

 

1.1. Inclusive growth, sustainable development and well-being Stakeholders should proactively engage in responsible stewardship of trustworthy AI in pursuit of beneficial outcomes for people and the planet, such as augmenting human capabilities and enhancing creativity, advancing inclusion of underrepresented populations, reducing economic, social, gender and other inequalities, and protecting natural environments, thus invigorating inclusive growth, sustainable development and well-being.

 

1.2. Human-centered values and fairness a) AI actors should respect the rule of law, human rights and democratic values, throughout the AI system lifecycle. These include freedom, dignity and autonomy, privacy and data protection, non-discrimination and equality, diversity, fairness, social justice, and internationally recognized labor rights. b) To this end, AI actors should implement mechanisms and safeguards, such as capacity for human determination, that are appropriate to the context and consistent with the state of art.

 

1.3. Transparency and explainability AI Actors should commit to transparency and responsible disclosure regarding AI systems. To this end, they should provide meaningful information, appropriate to the context, and consistent with the state of art: i. to foster a general understanding of AI systems; ii. to make stakeholders aware of their interactions with AI systems, including in the workplace; iii. to enable those affected by an AI system to understand the outcome; and, iv. to enable those adversely affected by an AI system to challenge its outcome based on plain and easy-to-understand information on the factors, and the logic that served as the basis for the prediction, recommendation or decision.

 

1.4. Robustness, security and safety a) AI systems should be robust, secure and safe throughout their entire lifecycle so that, in                                                    2 This Annex draws from the OECD principles and recommendations.

12

 

conditions of normal use, foreseeable use or misuse, or other adverse conditions, they function appropriately and do not pose unreasonable safety risk. b) To this end, AI actors should ensure traceability, including in relation to datasets, processes and decisions made during the AI system lifecycle, to enable analysis of the AI system’s outcomes and responses to inquiry, appropriate to the context and consistent with the state of art. c) AI actors should, based on their roles, the context, and their ability to act, apply a systematic risk management approach to each phase of the AI system lifecycle on a continuous basis to address risks related to AI systems, including privacy, digital security, safety and bias.

 

1.5. Accountability AI actors should be accountable for the proper functioning of AI systems and for the respect of the above principles, based on their roles, the context, and consistent with the state of art.  

13

 

Section 2: National policies and international co-operation for trustworthy AI

 

2.1. Investing in AI research and development a) Governments should consider long-term public investment, and encourage private investment, in research and development, including inter-disciplinary efforts, to spur innovation in trustworthy AI that focus on challenging technical issues and on AI-related social, legal and ethical implications and policy issues. b) Governments should also consider public investment and encourage private investment in open datasets that are representative and respect privacy and data protection to support an environment for AI research and development that is free of inappropriate bias and to improve interoperability and use of standards.

 

2.2. Fostering a digital ecosystem for AI Governments should foster the development of, and access to, a digital ecosystem for trustworthy AI. Such an ecosystem includes in particular digital technologies and infrastructure, and mechanisms for sharing AI knowledge, as appropriate. In this regard, governments should consider promoting mechanisms, such as data trusts, to support the safe, fair, legal and ethical sharing of data.

 

2.3 Shaping an enabling policy environment for AI a) Governments should promote a policy environment that supports an agile transition from the research and development stage to the deployment and operation stage for trustworthy AI systems. To this effect, they should consider using experimentation to provide a controlled environment in which AI systems can be tested, and scaled-up, as appropriate. b) Governments should review and adapt, as appropriate, their policy and regulatory frameworks and assessment mechanisms as they apply to AI systems to encourage innovation and competition for trustworthy AI.

 

2.4. Building human capacity and preparing for labor market transformation a) Governments should work closely with stakeholders to prepare for the transformation of the world of work and of society. They should empower people to effectively use and interact with AI systems across the breadth of applications, including by equipping them with the necessary skills. b) Governments should take steps, including through social dialogue, to ensure a fair transition for workers as AI is deployed, such as through training programs along the working life, support for those affected by displacement, and access to new opportunities in the labor market.

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  1. c) Governments should also work closely with stakeholders to promote the responsible use of AI at work, to enhance the safety of workers and the quality of jobs, to foster entrepreneurship and productivity, and aim to ensure that the benefits from AI are broadly and fairly shared.

 

2.5. International co-operation for trustworthy AI a) Governments, including developing countries and with stakeholders, should actively cooperate to advance these principles and to progress on responsible stewardship of trustworthy AI. b) Governments should work together in the OECD and other global and regional fora to foster the sharing of AI knowledge, as appropriate. They should encourage international, cross sectoral and open multi-stakeholder initiatives to garner long-term expertise on AI. c) Governments should promote the development of multi-stakeholder, consensus-driven global technical standards for interoperable and trustworthy AI. d) Governments should also encourage the development, and their own use, of internationally comparable metrics to measure AI research, development and deployment, and gather the evidence base to assess progress in the implementation of these principles.

UN MOVIMENTO EUROPEO SOVRANISTA A GUIDA AMERICANA? UN CONTROSENSO

 

“come si fa a essere sovranisti italiani se poi arriva un americano a dirci che dobbiamo essere sovranisti americaniBannon può stare tranquillamente a casa sua, non abbiamo bisogno di interferenze americane”(Antonio Tajani, Presidente del Parlamento Europeo)

Come ha scritto giustamente Scalfari, “in quest’estate così variabile, molte cose in politica sono cambiate. O meglio, gli attori e gli spettatori  (loro e noi) hanno messo a fuoco una realtà… che non è più la stessa di prima”. In particolare, aggiungo io, ci si accorge che, oggi, nella politica europea, tutto “gira” intorno ai due temi, fra di loro strettamente collegati, della sovranità e dei rapporti con America e Cina, così come noi avevamo anticipato da più di un decennio, in particolare con libri come il recente “DA QIN”, e approfondito nel precedente post.

Questi temi condizionano oramai teologia e cultura, geopolitica ed economia.

L’arrivo di Steve Bannon alla manifestazione “Atreju” all’Isola Tiberina lo stesso giorno in cui il Vaticano siglava l’accordo con la Cina ha fatto precipitare le opposte posizioni, al punto che addirittura lo stesso Presidente del Parlamento europeo, di solito così inamidato, ha finalmente usato una frase “forte”, tratta dal nostro libro DA QIN, “sovranità europea”!.

Peccato che, proprio su questi due temi, oggi tutti recitino a soggetto, senz’alcun filo conduttore. Il compito che ci siamo auto-attribuiti è proprio quello di contribuire a  ricercare questo filo d’Arianna, a favore di tutti gli Europei.

Dedicheremo ben presto adeguato spazio ai nuovi rapporti fra Vaticano e Cina e all’azione in corso in quel Paese da parte del Ministro dello Sviluppo Economico.

  1. I “sovranisti” gettano la maschera: corsa alle adesioni a “The Movement”

Mentre i movimenti politici “tradizionali” e gl’intellettuali organici si arrovellano su come presentarsi alle elezioni europee del 2019 e sostenere l’urto dei sovranisti, questi ultimi hanno realizzato da soli un autogoal  che, se ben sfruttato, potrebbe risolvere come d’incanto i problemi dei partiti tradizionali. Si tratta dell’adesione in massa, da Salvini a Le Pen a Meloni, al nuovo, misterioso,  movimento “The Movement”, organizzato, con  non meglio precisati fondi americani,  dall’ex ufficiale di marina ed ex collaboratore di Trump Steve Bannon “per coordinare i movimenti populisti nel Parlamento europeo”, e addirittura per erogare a Roma corsi di formazione ai giovani cattolici: quello che chiameremo per semplicità “il Piano Bannon”.  Come contenuti del coordinamento e dei corsi: le trite elucubrazioni dei teocon e dell’eccezionalismo americano.

Tutto questo in un momento in cui i rapporti fra Trump e gli Europei dovrebbero essere al minimo storico, e, quindi, allearsi a un amico di Trump non dovrebbe portare una grande popolarità.  Ricordiamo che il Presidente americano è riuscito in un anno, con dazi e sanzioni, a fare alzare di due punti il PIL americano e ad abbassare deliberatamente di 1 punto quello europeo, essendo l’Europa colpevole, a suo avviso di avere “approfittato dell’America”(vale a dire operato più abilmente sui mercati). Di fronte alla lapalissiana constatazione del deliberato boicottaggio da parte di Trump, tutte le altre considerazioni sull’ andamento delle varie economie nel mondo diventano prive di senso. L’unica vera leva che fa e disfa la “ricchezza delle nazioni” è, oggi più che mai, il “keynesismo militare”: l’ intervento pubblico accoppiato alla potenza delle armi. Questo è ciò che praticavano già i precedenti presidenti americani, per esempio finanziando con il DARPA lo sviluppo del Web, manovrando per porre sotto controllo l’industria automobilistica europea o l’estrazione petrolifera irachena, o per impedire la nascita di un cacciabombardiere europeo di 5° generazione. Solamente, non lo dicevano, e, anzi, predicavano il pacifismo e la cooperazione.

Né l’ “Europeismo”, né il “sovranismo” possono evidentemente consistere nell’ accettare supinamente queste prepotenze, bensì dovrebbero portare a svolgere azioni eguali e contrarie, volte a ricostituire un equilibrio. Del resto, la necessità di reagire al “contingentamento dell’Europa” è stata fuggevolmente  evidenziata dal Ministro degli Esteri tedesco Heiko Maas, ma quest’ultimo è stato subito zittito non appena ha proposto di passare dalle parole ai fatti, creando uno “swift europeo” per aggirare le sanzioni americane all’ Iran. Tanto sono forti ovunque le lobby filoamericane.

Altro che ”sovranismo”! Invece di contrastare l’aggressività di Trump, che ci definisce tutti come dei nemici, che aspira a distruggere l’Unione, che umilia e ridicolizza il presidente della Polonia, un suo fedelissimo alleato che va a promettergli due miliardi per costruire un “Fort Trump” in Polonia, certi leader sovranisti vorrebbero pervertire i rispettivi movimenti, annegandoli in un ambiguo calderone filo-americano e trumpiano, quello che Bannon ha definito “i patrioti dell’ Occidente”. L’obiettivo sarebbe quello di contribuire a trasferire la lealtà dei cittadini, dall’ Europa, all’ America, e, poi, di  dirigere i nostri governi attraverso la manipolazione dei voti e il ricatto ai politici, come fatto in America da Obama e Trump (Cambridge Analytica), per creare nel Parlamento Europeo una maggioranza “sovranista” (ma in realtà pilotata dall’ America).

Tra l’altro, le “élites” che ancor ieri Bannon ha esposto in forma anonima all’odio popolare non hanno nulla a che fare, come invece vorrebbe far credere, con le sbiadite figure ai vertici dell’Unione. Esse hanno, invece, nomi e cognomi: Kurzweil, Zuckerberg, Bezos, Pinchai; gestiscono migliaia di miliardi prelevati dalle nostre tasche; sono tutti negli Stati Uniti, dove, protetti dalle leggi americane e dall’ “advocacy” dell’Amministrazione, manipolano le elezioni di tutto il mondo.

A 73 anni dalla fine della Seconda Guerra Mondiale, appare, non soltanto sconcertante che gli Stati Uniti continuino a comportarsi con l’Europa come con un Paese nemico e occupato, continuando a “coordinare” ufficialmente delicatissime funzioni come il web o l’organizzazione dei gruppi politici al Parlamento europeo, ma addirittura kafkiano il modo in cui ciò avviene. Si noti che, proprio in questi giorni,  il Presidente Trump è sotto inchiesta in America per aver anche solo permesso che alcuni suoi collaboratori parlassero con la Russia durante la propria campagna elettorale. Invece, da noi in Europa è normale che gli Americani fondino a Bruxelles un’organizzazione apicale di partiti europei, con il preciso intento di scardinare l’Unione influenzando pesantemente le elezioni (con metodi tipo Cambridge Analytica). Movimenti simili, ma molto più blandi (le NGOs), sono presenti tanto negli Stati Uniti, quanto in Russia, ma, in ambo i casi, devono registrarsi come “agenti stranieri”. Nulla di tutto ciò qui da noi (salvo l’obbligo, tanto deprecato da tutti, imposto in Ungheria di seguire un’analoga procedura per una delle università di Soros). Chissà che il Parlamento Europeo non si decida a varare una regola simile per l’ Europa.

E’ ben vero che le ingerenze degli Stati Uniti sono state determinanti sull’ Europa fino dalla fondazione degli Stati Uniti :dall’influenza di Franklin e Jefferson sulla Rivoluzione Francese (cfr. Annie Crépin, Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. Aux sources de l’amitié franco-américaine. 1776‑1808), al ruolo di Allen Dulles nell’incarico di governo di Hitler (cfr. Sutton, Wall Street and the Rise of Hitler), poi ancora, alla nascita del Movimento Europeo, finanziato dall’OSS di Dulles e dalla CIA di Donovan , fino, addirittura, all’origine dell’Unione Europea, deliberata al Congresso americano su iniziativa del Senatore Fulbright (Aldrich ,OSS, CIA and European unity: The American committee on United Europe). Ma, almeno, quelle cose si facevano in America e con un po’ di discrezione (tant’è vero che ancor oggi nessuno lo sa), mentre ora tutto si fa in pieno giorno, in piena Bruxelles, e addirittura sull’Isola Tiberina, culla della civiltà romana! E, soprattutto, si sperava che, passato il dopoguerra, l’Europa sarebbe divenuta indipendente e l’America avrebbe smesso di tenere simili comportamenti.

Risulta comunque chiaro che certi nostri “sovranisti” non perseguono nessuna sovranità, bensì agiscono come l’ennesima longa manus degli Stati Uniti per continuare a “contingentare l’Europa”, come previsto già da Trockij più di 100 anni fa, nonostante che viviamo oramai in un nuovo mondo multipolare. Per altro, anche Trockij era stato uno dei più cospicui “suggeritori” americani in Europa, come ricorda sempre lo stesso Sutton in Wall Street and the Rise of Bolshevism.

L’insistenza del nuovo populismo sul “potere al popolo” ci ricorda perciò quella del generale persiano Mardonio, che, come ricorda Erodoto, quando ebbe riconquistato la Ionia, vi aveva imposto dei regimi democratici, molto più facilmente controllabili dall’ esterno che le non le chiuse aristocrazie greche, capaci di produrre dei leaders militari eccezionali: prima, un Leonida, poi, un Alessandro. D’altronde, lo stesso Erodoto ci ricorda che, proprio per questo motivo, la democrazia era stata scartata, dopo ampio dibattito, come forma di governo della Persia stessa.

Bannon non si comporta, per altro, neppure  diversamente dal suo connazionale ed arcinemico George Soros (a cui per altro testimonia amicizia e stima), né dall’imam turco-americano Fethi Gülen, solo con slogans apparentemente opposti. D’altra parte, Bannon è un americano di origini irlandesi, e quindi erede delle equivoche vicende dell’eresia americanista e del maccarthismo. Come faceva il vescovo Ireland, Bannon censura il liberalismo dei cattolici europei, ma è tutto ligio a quello americano. Il suo comportamento è anche coerente con quello del Governo irlandese, che per l’ennesima volta ha rifiutato di incassare i 13 miliardi di crediti fiscali verso Google aggiudicatigli dall’Unione Europea.   E i “sovranisti” si stanno comportando, nei confronti dell’America, nello stesso modo dei partiti europei tradizionali (che andavano tutti a Washington a prendere ordini), o dei generali golpisti turchi. La sostanza è comunque sempre la stessa: qualunque siano le  ideologie conclamate, avremo sempre un “superiore sconosciuto”, un finanziatore e un capo americani, e dovremmo attenerci alla stessa politica: tecnocrazia; colonizzazione culturale ed economica; tributi, occulti o meno, come i contributi NATO, acquisto forzato di armi americane, imposizione di  dazi e sanzioni che danneggiano l’ Europa; tempestiva uccisione delle imprese europee che minaccino quelle americane; drenaggio di informazioni, di capitali e di posti di lavoro attraverso le industrie del web; mancata ottemperanza, con connivenze a tutti i livelli, a tutte le sentenze che diano torto a un soggetto americano…

 

E’ vero, c’è proprio un complotto (una “conspiracy”): è quello plurisecolare dell’America contro l’ Europa, e i sedicenti “sovranisti” ne sono solo  i complici più recenti. Altro che “Europa contro Europa”, come annunzia il manifesto di “Atreju”! Piuttosto,  “America contro Europa”.

Scontate quindi le critiche, per altro giustissime, di +Europa: “Che hanno da guadagnare l’Italia, l’Ungheria, la Francia sovranista che immagina Marine Le Pen, a ritrovarsi ciascuno per conto proprio di fronte ai dazi di Donald Trump? E a nessuno viene il sospetto che Bannon – lo stratega elettorale di Trump – ci tenga tanto a sfasciare l’Unione Europea proprio perché è l’argine più forte contro i diktat commerciali di questa amministrazione americana? De Gaulle si rivolterà nella tomba allo spettacolo di una soi-disant nazionalista francese come la Le Pen, subordinata agli interessi americani. Ma che avrà mai ‘sto Bannon, allora, per mettere tutti in fila i sovranisti europei? “

Per fortuna, la scelta di allinearsi con Trump è assai poco condivisa anche in tutto lo spettro della destra in Europa. In tutti i campi assistiamo, e probabilmente ancora assisteremo, a delle prese di posizione forse sorprendenti.

Appropriato e dignitoso il commento del Presidente del Parlamento Europeo Tajani (PPE, ex monarchico), insolitamente (e motivatamente) aggressivo: «Io sono un sovranista europeo. Quando arriva un signore come Steve Bannon a dirci cosa dobbiamo fare per distruggere l’Europa, rispondo: caro signor Bannon, tornatene a casa. Se vuoi fare il turista, fa il turista. Ma è meglio che stai zitto”. Importante anche il garbato rifiuto di Weiland (AfD, Alternativa per la Germania):” “Sono perplesso su questo intervento di un soggetto straniero. Suppongo che non abbia il polso dell’ identità culturale del popolo europeo.”Novità ragguardevole: “Adesso, perfino  l’AfD parla dell’ “identità culturale del popolo europeo”! .

La subordinazione all’ America crea divisioni perfino fra i leader dei Paesi di Visegrad, con Duda ch’è andato andato a Washington a implorare Tusk di creare una nuova base americana proprio mentre Orban stava firmando con Putin a Mosca un accordo per la costruzione in Ungheria di una centrale nucleare russa. Il tutto si è tinto poi d’un colore kafkiano quando, pochi minuti dopo l’incontro, Trump ha pubblicato un Tweet con una foto che ritrae il tavolo dello stesso Trump, con il Presidente seduto con fare imbronciato, e Duda che firma stando in piedi davanti a lui simulando un grande sorriso. Come per smentire tutti i convenevoli e dichiarare sprezzantemente che i Polacchi sono dei semplici vassalli. Cosa per fortuna fatta rilevare da Walesa e altri politici polacchi, che hanno descritto tutto ciò come un’offesa per il popolo polacco. Ma è un offesa al popolo polacco il fatto stesso di andare a Washington a pregare il Presidente di difendere la Polonia (da che cosa, poi?), quando invece la Polonia si è sempre fatta vanto di essere essa (come nel caso di Sobieski), il difensore dell’ Europa, tanto che la sua classe portante (la gentry) era chiamata “szlachta”, che significa “i combattenti”, per il suo ruolo eminentemente militare.

Credo che continuare a umiliare, come fanno, a turno, l’America e i burocrati di Bruxelles, i più orgogliosi popoli d’ Europa (Russia, Polonia, Ungheria e Turchia) non resterà certo senza conseguenze.

Nel frattempo, si sta combattendo la battaglia della “Nuova Via della Seta” il boicottaggio della quale, secondo Bannon, costituisce il nocciolo della politica di Trump, a suo dire da lui stesso iniziata e promossa. Intanto, Di Maio sta  inaugurando ufficialmente l’ adesione dell’ Italia alla Nuova Via della Seta. Anche l’accordo siglato lo stesso giorno della presenza di Bannon a Roma, fra Cina e Vaticano fa parte di questo ampio panorama.

2.Come opporsi?

Gli oppositori del “Piano Bannon” avrebbero dunque, a mio avviso, facile gioco nel prevalere semplicemente evidenziando le incongruenze di cui sopra,  non cadendo, come invece stanno facendo Scalfari e +Europa, nell’ ingenuità di riproporre per la millesima volta le arroganti banalità delle ideologie sette-ottocentesche, e addirittura dei partiti della 1° e della 2° Repubblica, ma, invece,  recependo  quanto vi è di autentico nelle istanze sovraniste (il “sovranismo europeo” di cui parla Tajani), collegandovi in modo coerente delle posizioni autonome dell’ Europa su vari temi: tecnica, economia, sussidiarietà, economia, della cultura…, così come abbiamo proposto in concreto in molti libri di Alpina (p.es., “100 tesi sull’ Europa”), e riproporremo presto in forma aggiornata.

Con il patrimonio ideale maturato da Alpina e Diàlexis, crediamo di poter fornire contributi importanti a tutti gli schieramenti, oggi così confusi sui principali temi oggi in discussione, e, in particolare:

 

(i)“autonomìa” e principio di sussidiarietà

Secondo l’“europeismo” dell’ “establishment”, costituirebbero superate forme di tribalismo il “voler essere padroni a casa propria”, come pure il ritenere che i territori siano tutti caratterizzati da una loro specifica identità. Una delle             principali colpe del “sovranismo” sarebbe dunque quella di sostenere che gli “Stati nazionali” sarebbero  la sede naturale della spontaneità e della libertà dei popoli, mentre invece l’integrazione europea costituirebbe una innaturale e inutile cessione di sovranità.

Tuttavia, come scriveva giustamente Massimo Cacciari su “l’Espresso”, gli “europeisti”di quel genere sono “corresponsabili in pieno della catastrofe culturale, etica e politica che attraversiamo. Ci sono invece ‘europeisti’, a partire dal XVIII secolo , ben prima di molti dei ‘padri fondatori’, che ne hanno (invano?) coltivato un’ immagine di ‘arcipelago’: uno spazio composto da realtà ben distinte, da tempi distinti, e tuttavia in navigazione gli uni verso gli altri, senza alcuna velleità egemonica o omologante.”

Constatazione, questa,  fondamentale perché  nuova negli ambienti dell’ establishment: il riportare “la nascita dell’Europa” a Monnet, Schuman, De Gasperi, Adenauer e Spinelli ha costituito, in questi 60 anni, una vera e propria violenza alla storia da parte del “Pensiero Unico”, foriera di un sicuro fallimento, perché un progetto senza profonde radici non può stare in piedi, e un progetto fondato su presupposti mendaci, ancora meno. In particolare, assolutizzare come modello per l’Europa il mondo dell’immediato dopoguerra (quello del sedicente “Miracolo Economico”) significa identificare l’integrazione europea con l’egemonia americana sui nostri Stati Membri, negando ogni rilevanza alla millenaria storia propria ai popoli d’Europa.

In realtà, come spiegato, fra l’altro, nel mio libro “10000 anni d’identità europea”, fin dal 1300 si erano susseguiti progetti d’integrazione europea, sostanzialmente coerenti con gli uni e con gli altri, e che, in particolare, a partire da Proudhon  e dal “federalismo integrale”, avevano per oggetto proprio una federazione pluralistica a più livelli, erede dell’habitus politico pluralistico risalente fino alle tribù pre-romane, all’Impero, al “Concerto delle Nazioni” e alla Santa Alleanza: quella che oggi viene chiamato “multi-level governance”. Una siffatta idea di “sovranità dei popoli europei” preesiste all’ Unione Europea, e che, anzi, costituisce il nocciolo duro di quella millenaria identità che Tocqueville, ispirandosi a Platone, chiamava “l’Antica Costituzione Europea”

Contrariamente a quanto pensano gli autori “mainstream”, ciò che contraddistingue fin dall’ inizio l’”ethos” degli Europei è stato infatti proprio il suo “tribalismo”, il suo ragionare per “stirpi” (i “Bne Jishrael”; gli Eraclidi; la Gens Julia), per città; etnie (Achei, Dori, Ioni, Eolici…; Latini, Sanniti, Siculi…; Franchi, Goti, Svevi, Sassoni…); per “nationes” (non esistono solo gli “Stati-Nazione” ottocenteschi…). Era stato proprio quel  “tribalismo” a sostanziare il governo “repubblicano” classico, in cui ogni “stirpe”(genos=gens,phyle=tribus) poteva avere la propria voce,  così facendo dei Greci quel popolo guerriero, fiero della propria “autonomia”, descrittoci da Ippocrate e da Erodoto. Roma, con le sue “gentes”, i suoi “ordines”, i suoi “municipia”, le sue “coloniae”, i suoi “socii”, aveva costituito la massima dilatazione sione possibile dell’ idea di “città-stato” e del suo “tribalismo”, e il Sacro Romano Impero l’esempio più estremo di un “arcipelago” di poteri, con i “Due Soli”, l’Imperatore “primus inter pares”, alcuni regni soggetti all’ imperatore, altri solo al Papa, altri del tutto sovrani; gli ordini religiosi e cavallereschi; i Cardinali; lo Stato della Chiesa; i signori territoriali; le leghe di città; i principati ecclesiastici; i monasteri; le università; i feudatari; le diocesi; le città, le corporazioni, le parrocchie, i cavalieri; le botteghe…

Ancora nel ‘500, Machiavelli definiva l’Europa come “alcuni regni e infinite repubbliche”.

(ii)l a globalizzazione: un’idea extra-europea

L’alternativa a quest’Europa intesa, per dirla con Cacciari, come “un arcipelago” è costituita dall’impero provvidenziale, di cui abbiamo avuto esempi anche in Europa (per esempio, l’ Unione Sovietica), ma il cui archetipo è stato quello persiano. Esso ha come suo obiettivo “la pace universale”, che, come afferma Serse nel racconto di Erodoto, può realizzare il suo dominio soltanto conquistando tutta l’Europa. Cosa che i Greci, nel loro senso tribale del “limite”, giudicavano come una hybris, un peccato contro gli dei dell’Olimpo (ch’erano gli dei delle differenze). In questo senso, i combattenti delle Termopili, di Platea e di Salamina acquisiscono già allora, indirettamente, il ruolo di “rappresentanti dell’ Europa” (vedi il “sogno di Atossa” ne“I Persiani” di Eschilo). Del resto, sempre secondo Erodoto, non meno eroicamente si erano comportati “gli Sciti”, l’unico altro popolo europeo menzionato dallo storico di Alicarnasso.

E, in effetti, come inciso sulle tombe imperiali di Behistun e di Naqs-i-Rustam, l’imperatore persiano, combattendo contro i “deva”, gli dei stranieri ed ostili del politeismo,  eseguiva la volontà di Ahura Mazda, accelerando l’avvento del “Frasho Kereti”, l’ Apocalisse. Oggi, l’erede di questa concezione mazdeista della storia è l’impero americano, mosso febbrilmente dall’idea messianica della “Fine della Storia” e dell’ espansione della democrazia e del mercato nel mondo intero, con il suo esercito unico nella sua smodatezza, ed immagine  speculare dell’ armata multinazionale pluri-milionaria che Serse osserva (piangendo) sfilare al guado dell’ Ellesponto. Anche l’esercito americano chiede incessantemente a tutti i Paesi, in cambio della pace, la concessione “di acqua e terra”, vale dire di basi navali e marittime. Questo paradossale parallelismo è stato messo in rilievo da Tom Holland nel suo splendido libro “Persian Fire”: “Quando il Presidente Bush parla dell’ ‘Asse del Male’, la sua visione di un mondo diviso fra le forze rivali della luce e dell’ oscurità deriva in ultima analisi da Zarathustra, l’antico profeta dell’ Iran…”, secondo cui“una rinvigorita monarchia globale avrebbe garantito la pace mondiale”.

 

(iii)”autonomia” e spirito marziale

Il carattere tribale dell’Europa antica non era stato per altro di ostacolo alla sua capacità di difendersi e, addirittura, di contrattaccare vittoriosamente, contro i Persiani: gli Ateniesi si rivolgono, per un comando unitario, agli Spartani, e questi riuniscono gli alleati Peloponnesiaci, finché Leonida, il re degli Spartani, compie il miracolo delle Termopili. Anzi, come non mancano di sottolineare Ippocrate ed Erodoto, è proprio l’ “ethos” dei Greci “autonomoi”, che combattono per se stessi, ad essere superiore a quello dei Persiani, che combattono per il loro re, e, conformemente al messaggio della Pizia, deve prevalere. Al di là e al di sopra dell’”ethos” civile, ambedue i popoli sono animati da  opposti pathos religiosi: i Greci (esempio tipico, Leonida) ,aspirano all’ “apotheosis” individuale, realizzata attraverso gesta gloriose in battaglia, mentre i Persiani combattono una battaglia apocalittica collettiva per la vittoria del Bene contro il Male.

L’essenza dell’ “autonomìa” dei Greci è resa icasticamente e performativamente dalla filosofia e dalla letteratura. Per Eraclito, “Pólemos è padre di tutte le cose , di tutte re; e gli uni disvela come dèi e gli altri come uomini, gli uni fa schiavi gli altri liberi (frammento 53)”. La guerra ininterrotta fra le poleis, che tanto stupisce Mardonio, verte proprio su questo: i vincitori sono liberi, i perdenti schiavi. Anche Archiloco ci offre un impressionistico, anche se enigmatico, bozzetto di sé stesso, come un guerriero tutto sostanza e di poche parole: “èn dori mén moi màza memàgmne, én dori d’òinos ìsmarikòs, pinò d’én dori kèklimenòs” (=”in armi inumidisco la focaccia, in armi bevo il vino d’Ismaro, appoggiato alla mia lancia”).

Più tardi, i Greci, riuniti intorno ad Alessandro, conquisteranno addirittura l’Impero Persiano, portando in Oriente la civiltà greca, ma anche acquisendo caratteri imperiali, che si trasmetteranno a tutti i successivi imperi europei. Questo modello di un’alleanza “tribale” contro gl’imperi provvidenziali si ripeterà costantemente nella storia europea, con le Crociate, con la resistenza anti-napoleonica….A Leonida succederanno Riccardo Cuor di Leone, il Principe Eugenio, Sobieski, Suvorov e Körner.

Il preteso carattere pacifico degli Europei costituisce dunque una vecchia  “fake news”, ch’è servita fino ad oggi ad evitare che i nostri connazionali approfondissero il discorso circa l’egemonia americana e ne traessero le conseguenze. Tuttavia, dopo quest’ultima “invasione di campo”, è divenuto sempre più difficile evitare che sempre più smettano, come hanno fatto Tajani e Heiko Maas, di “porgere l’altra guancia”, e rendano finalmente pan per focaccia.

3.Anti-globalizzazione

Ancor oggi, il “tribalismo” costituisce ovunque nel mondo il primo passo verso un atteggiamento antagonistico nei confronti delle “astratte finalità omologanti”  della globalizzazione occidentale, di cui parla Cacciari: tribù e confessioni religiose in  Medio Oriente; Stati e caste in India; “repubbliche autonome” nello spazio post-sovietico e autonomismi in Spagna, Regno Unito e Italia. Soltanto nel nome di questi tribalismi si riesce ancor oggi, seppure a sprazzi, a mobilitare i popoli contro la globalizzazione: la rivoluzione sciita iraniana; la lotta dei taliban contro Sovietici e Americani; i Catalani che tengono il referendum non ostante le violenze della polizia…A questi fenomeni, non già all’omologante complesso informatico-militare americano, né alle retoriche buonistiche dell’ Europa, vanno  dunque accostate le antiche poleis greche.

Certo, presi uno per uno, gli odierni “tribalismi”, in particolare in Europa, “manifestano tutta la propria impotenza non dico a contrastare, ma a “dialogare” con le potenze economico-finanziarie e finiranno per esserne mille volte più sudditi dell’Europa semplicemente commerciale e-monetaria”(Cacciari).Ed è per questo che, mentre, sul piano teorico, si potrebbe anche credere alle promesse di Salvini e Meloni, che oramai non intenderebbero  più distruggere l’ Europa, bensì governarla con una lega di tutti i “sovranisti”, tuttavia, il fatto ch’essi abbiano contestualmente aderito a “The Movement” e che abbiano votato al Parlamento Europeo a favore delle Big Five non lascia certo sperare sul fatto l’Europa “sovranista” sarà più aggressiva contro la globalizzazione di quanto lo sia stata fino ad ora quella dei suoi avversari.

Nonostante le sue giuste intuizioni, Cacciari cade, a sua volta, nel vizio di tutti i politici e intellettuali vicini ai partiti “tradizionali”, ipotizzando semplicisticamente che un’alleanza di tutti gli “anti-sovranisti” (proprio quelli che qualche riga prima aveva così severamente fustigato) possa sconfiggere quella “deriva” pseudo-sovranista. E’ chiaro per altro perfino a lui che oggi ci vorrebbe un movimento che non negasse il “tribalismo”, bensì che lo potenziasse, e, in tal modo, lo superasse. Questo movimento non potrebbe tentare di riproporre con parole nuove le ideologie otto-novecentesche  fallite da gran tempo, ma dovrebbe prendere atto della nuova realtà, caratterizzata dal dominio delle macchine intelligenti e dall’ erosione del potere occidentale.

Il dominio delle macchine intelligenti svuota infatti di per sé i concetti, che ancor ieri erano fondamentali, di “Stato nazionale”, di “libero mercato”, di  “democrazia rappresentativa” e di “diritto sociale”, richiedendo invece nuove parole d’ordine, come “enhancement”, “guerra delle intelligenze”, “stato d’ eccezione”, “solidarietà europea”. L’erosione del potere occidentale fa sì che la ricerca delle soluzioni nen sia più confinata nell’ universo geografico e concettuale dell’ “Occidente”, ma possa e debba spaziare fra una pluralità di soluzioni alternative, vecchie e nuove, esistenti o ipotizzate, comprensiva di soluzioni imperiali, meritocratiche e direttoriali.

Occorrerà comunque scendere in campo non soltanto nel dibattito fra sovranisti e anti-sovranisti, bensì anche all’ interno dei dibattiti di ciascuno dei due campi, per mostrare le incongruenze dei due pretesi schieramenti, e costruire, con i rottami di questi, una Terza Via: il Sovranismo Europeo.